Accroître les relations et l’influence au-delà des différences
« Commencer à un « point mort », c’est très difficile, » a expliqué Chris Pulfer, ingénieur et directeur au Posterity Group. Cet expert a mis en évidence les défis auxquels les nouveaux arrivants devaient se buter lorsqu’ils commencent leurs recherches d’emploi sans réseau de soutien professionnel au Canada. Musset Pierre-Jérôme, conseiller en ressources humaines à Emploi et Développement social Canada, a avancé ce défi de son propre point de vue en relatant son périple au Canada. Il a mentionné avoir de la difficulté à comprendre les nuances dans le système canadien et à s’intégrer aux réseaux.
Tatiana Tolstsik, coordonnatrice en sélection et en recrutement à la Chambre des communes, a discuté de son parcours professionnel au Canada, plus particulièrement de l’importance de bâtir des relations. Elle a décrit comment elle établissait et encourageait n’importe quel type de nouvelles relations. Elle a partagé un conseil avec les nouveaux arrivants présents : « Il ne faut pas hésiter à demander de l’aide et à appeler des commentaires »; il faut prendre des risques et sortir de sa zone de confort pour réussir.
Amy MacLeod, responsable de la diversité du tissu de l’entreprise et vice-présidente des communications stratégiques chez Mitel, a mis en commun des exemples de programmes et de structures de mentorat et d’assistance professionnelle pouvant être mis en œuvre au sein d’organisations et pour appuyer l’établissement de relations, de confiance et d’occasions. Mme MacLeod a souligné le rôle de programmes de mentorat réciproque ou inversé comme étant particulièrement précieux et ayant des avantages imprévus et involontaires. Ces avantages mènent souvent à de nouveaux changements, perspectives et occasions au sein des organisations.
Tous les experts ont souligné que leurs perspectives et leurs connaissances avaient été renforcées par l’encadrement et l’établissement de relations. En outre, il y avait consensus pour les milieux de travail : pour être plus productives et prendre des décisions plus éclairées, les organisations doivent avoir une meilleure compréhension des diverses expériences et de la capacité des immigrants à être eux-même au travail.
M. Pulfer a décrit son expérience d’encadrement de nouveaux arrivants comme étant profondément touchante. En effet, elle l’a poussé à encourager ses pairs canadiens à encadrer les nouveaux arrivants. MM. Pulfer et Pierre-Jérôme ont décrit comment le partage de leur « point de vue d’initié » était une petite étape facile d’aider les nouveaux arrivants et de bâtir une société plus inclusive.