Un groupe d’experts composé d’employeurs et d’une employée immigrante qualifiée a discuté de la façon dont les technologies perturbatrices changent la nature du travail, créant de nouvelles opportunités de recherche et de rétention de talents.
Les entreprises d’Ottawa peuvent-elles trouver des solutions évolutives en matière de diversité, d’inclusion et d’appartenance ?
James Baker, du Keynote Group, est un leader dans la recherche et le recrutement de talents. Il connaît bien l’utilisation de technologies numériques avancées pour la recherche et le recrutement de cadres. Il a partagé la manière dont le monde du recrutement est en pleine évolution, l’époque des recherches basées sur des « mots-clés » est révolue. Son entreprise utilise des évaluations psychométriques prédictives, l’intelligence artificielle et la notation basée sur des données afin de trouver le meilleur candidat pour le poste, d’où qu’il vienne. Il a également souligné l’importance du coaching pour favoriser un sentiment d’inclusion et accroître la réussite pour tous.
Sandra Saric, d’Inclusive Path, est une passionnée de technologie et une leader qui s’efforce de promouvoir la croissance stratégique et l’innovation inclusive au sein des organismes. Sandra a souligné l’importance de la diversité et de l’inclusion pour innover et répondre à la demande de talents. Elle a également insisté sur l’importance de la collaboration entre l’industrie et le gouvernement pour tirer parti des talents mondiaux dans l’économie numérique du Canada.
Erin Stein, vice-présidente de l’acquisition des talents pour le recrutement international de la Banque Royale du Canada, a expliqué comment la RBC utilise des outils et des stratégies uniques, notamment des outils technologiques novateurs, pour recruter des employés à l’échelle mondiale et pour favoriser l’apprentissage, l’engagement et l’avancement au sein de l’organisme. Selon elle, pour qu’un organisme puisse prospérer dans l’économie de demain, il doit trouver des moyens uniques pour attirer et retenir de nouveaux arrivants qualifiés.
Lorsqu’on lui a demandé à quoi allait ressembler sa carrière dans quelques années, Aline Ragazzi, stagiaire en marketing numérique et en administration chez Iversoft, a répondu : « Je ne sais vraiment pas où je serai ». Elle a expliqué que l’économie évolue si rapidement qu’il est difficile de prévoir la nature de ce changement. L’adaptation sera la clé et, tout en acceptant le changement, elle espère également atteindre un niveau de stabilité dans sa carrière et bénéficier des avantages qui y sont associés.
Selon tous les panélistes, il est important de s’adapter au changement, et la clé de l’engagement du personnel réside dans l’inclusion et l’appartenance, quelle que soit la nature du travail et du lieu de travail.
Brisons le plafond de verre
L’inspectrice Isobel Granger du Service de police d’Ottawa et auteure de l’ouvrage Smashing the Glass Ceiling a parlé de la diversité, de l’inclusion et des relations raciales en milieu de travail. S’appuyant sur sa propre expérience professionnelle en tant que femme noire dans la police, elle a été la première femme noire à rejoindre les rangs de la police britannique d’Afrique du Sud en Rhodésie (aujourd’hui le Zimbabwe), où la ségrégation est pratiquée, et l’une des cinq premières femmes noires à rejoindre le Service de police d’Ottawa en 1994.
Elle a souligné la façon dont elle a vu les milieux de travail évoluer au fil du temps, et les changements à venir. Elle a évoqué les conséquences de l’oppression sur les individus et sur les employés, décrivant les difficultés auxquelles elle fait face en milieu de travail et à quel point elle a dû faire ses preuves tout au long de son parcours, ainsi que l’injustice des promotions retardées. Elle a également parlé des occasions où elle a pu faire une différence pour les autres. Elle a clos sa présentation en encourageant les demandeurs d’emploi immigrants présents dans l’auditoire à poursuivre leurs efforts. « Il n’y a aucune raison dans ce pays; il n’y a aucune raison pour laquelle vous ne devriez pas réussir et travailler à votre plein potentiel », a-t-elle déclaré.
La transformation du travail : l’incidence de la technologie
Mark Chapeskie, directeur des programmes et du développement chez RHIEC, a partagé les points saillants d’un rapport de renseignements sur le marché du travail. Le travail transformé : L’impact de la technologie, réalisé par Ressources humaines, industrie électrique du Canada traite des répercussions de l’innovation technologique sur la main-d’œuvre du secteur canadien de l’électricité. Lire le rapport…